Récemment élu, Michel Rocher, adjoint délégué au sport, livre ses premières impressions et se confie sur les orientations qu’il souhaite mettre en œuvre durant le prochain mandat.
Comment se passe votre arrivée à la délégation des sports ?
C’est à la fois intense et très intéressant. Il y a beaucoup de travail qui nous attend avec un bel enjeu sur ce mandat. Concernant les sports, la Majorité à laquelle j’appartiens aimerait faire revenir et garder les jeunes dans les clubs. Cela fait partie de l’éducation citoyenne par le sport. Je viens de l’associatif, en tant qu’ancien président de la MJC, je m’adressais à environ 1 000 adhérents, désormais j’ai affaire à plus de 10 000 sportifs avec pour but de parler avec à tous les clubs.
Comment comptez-vous travailler avec vos nouveaux partenaires ?
Je souhaite développer le partenariat avec l’OMS afin qu’avec le service des sports, chacun dans ses compétences puisse accompagner et mener des actions en faveur des clubs et de la pratique sportive. L’OMS joue ce rôle important notamment d’interface entre les clubs.
Quels sont les enjeux du prochain mandat ?
Un des enjeux forts de ce mandat sera le développement et l’accompagnement des clubs sportifs. On a bien compris que les structures étaient un peu limitées. Il y a encore beaucoup de travail à faire pour le sport au féminin. Je trouve dommage que parfois ça bute pour une question de créneaux horaires. On fera à la rentrée un diagnostic des équipements pour voir comment ils sont utilisés. L’accès au sport pour les personnes handicapées est quelque chose qui me tient à cœur aussi. Cela passe par la formation des clubs, par l’équipement et se fera dans la durée. Il faut que tous ait la volonté d’inclure les personnes porteuses d’handicap. On aimerait également organiser plus d’événements d’envergure nationale voire internationale. On sera aussi ville partenaire pour les Jeux Olympiques de 2024 à Paris. On aura 4 ans pour porter les valeurs de l’olympisme à Vaulx-en-Velin. On sera même peut être amené à recevoir des délégations qui viendraient s’entraîner juste avant les JO. Cet événement pourrait servir de support, de ligne directrice, à tout un travail que l’on pourrait mener. Et puis en 2024, si on a la possibilité d’emmener des bénévoles à Paris durant la quinzaine, ce serait magnifique.