Le président de l’ASUL Vaulx-en-Velin revient sr la situation de son club après que la Fédération française de handball ait annoncé l’arrêt des championnats.
La Fédération française de handball a mis un terme à la saison, un commentaire ?
La saison est effectivement terminée, le championnat est bloqué, les classements ont été notifiés. Les poules pour l’année prochaine sont même déjà faites. Toutes nos équipes se maintiennent donc on va repartir exactement comme on était cette année. En 2ème division pour l’équipe 1 et la réserve en nationale 2. Sportivement, nous ne sommes pas trop pénalisés.
Et en ce qui concerne la vie du club ?
C’est vraiment à l’arrêt, on a maintenu une activité au niveau des dirigeants sur la gestion notamment sportive avec l’entraîneur, le responsable technique, de manière à viser les contrats pour l’année prochaine, à regarder le recrutement. On n’est pas dans une activité débordante parce qu’on est dans une continuité et on veut faire maturer cette équipe. A 90% l’équipe sera la même. L’entraîneur, le staff seront les mêmes. On souhaite de la stabilité dans notre façon de faire.
Une reprise des entraînements est-elle à l’ordre du jour ?
Non, pour l’instant rien de prévu surtout qu’en plus le championnat ne repart pas. Si on est déconfinés, on rassemblera les joueuses mais pas sous la forme d’une préparation physique normale, pas sur des entraînements. Cela fait presque un mois et demi qu’elles sont confinées chez elles donc on ne peut pas rependre les entraînements de la même manière que d’habitude. Pour l’instant, on ne sait pas trop, on verra en fonction de ce qui se décide et des possibilités qu’on aura. On gardera dans tous les cas des mesures de précaution.
Le confinement a-t-il eu des conséquences sur la santé de votre club ?
Pour le moment, on ne peut pas le dire. Nous, nos craintes concernent le partenariat. On va voir des retours quand on réattaquera. On ne sait pas encore si tous les partenaires signeront de nouveau les contrats.
Avec le recul, comment avez-vous vécu cette période ?
On s’est adapté, on ne sait pas trop posé de questions non plus. On a suivi beaucoup de réunions, on a eu tout le monde au téléphone en essayant de garder le contact. On espère que les choses reprendront leur cours.
Quel est le programme pour la suite ?
Le calendrier que nous avons établi commence par une reprise le 15 juillet, on est encore dans l’inconnu dans la mesure où on ne sait pas si le championnat reprendra début septembre. On travaille comme si c’était le cas.