Maria Colombier fait partie de ces visages incontournables de l’OMS de Vaulx-en-Velin. Après de nombreuses années passées au sein de l’association vaudaise, elle s’apprête à fermer un chapitre de sa vie ouvert il y a 40 ans.
Vous allez bientôt quitter votre poste de secrétaire après 40 ans de bons et loyaux services, comment vous sentez-vous ?
Je ne pars pas définitivement puisque je resterai probablement dans le conseil d’administration et je serai là si on me sollicite. Je ne serai plus secrétaire de l’OMS après la prochaine assemblée générale. Il est temps de laisser la place aux autres. Je commence à prendre de l’âge et j’aimerai profiter pleinement de ma retraite et pouvoir partir plus souvent en voyage avec mon mari. Je pars avec la satisfaction d’avoir beaucoup donné.
Que retenez-vous des moments passés au sein de l’OMS ?
Ce que je retiens c’est la convivialité, c’est tout ce que j’ai pu apporter aux enfants dont je me suis occupée. J’ai tout fait pour être présente et à l’écoute des besoins de chacun surtout dans les moments difficiles. Je rencontre souvent des enfants que je retrouve adultes, chefs de famille, et c’est toujours ce côté affectif qui en ressort. Pour moi, le sport et l’OMS c’est une grande famille.
Qu’est-ce qui va vous manquer le plus ?
De ne plus voir les gens. Je sais que malheureusement à partir du moment où tu pars d’un endroit, on ne t’oublie pas, mais on a le plus le contact. Les premiers temps, me connaissant, je vais appeler, puis avec le temps par la force des choses ça s’amenuise. Ne plus être sur le terrain va me manquer aussi.
Quel conseil avez-vous à donner à la personne qui vous succédera ?
Être à l’écoute des personnes qui seront autour d’elle. Aujourd’hui, on s’écoute de moins en moins alors que c’est tellement facile d’être là, présent pour ceux qui en ont besoin. Je lui souhaite à elle et autres membres de l’équipe d’avoir autant de plaisir que j’en ai eu avec toutes les personnes que j’ai côtoyée et dont je garde un très bon souvenir. Pour moi, ça restera quelque chose de formidable. Et si j’avais à recommencer, je recommencerai demain.